Limitation de l’empreinte carbone

Limitation de l’empreinte carbone

Lors de la table ronde sur les Océans organisée par Festival Projection Transition, des lycéens m’ont posé des questions sur les matériaux écologiques utilisés pour la construction du catamaran, comment limiter l’empreinte carbone…

Un des éléments de réponse bien sûr est l’économie circulaire : donner une deuxième vie à des objets plutôt que d’acheter du neuf. Je me sers énormément dans les éléments que j’ai enlevé de l’état initial du bateau (ceux qui me connaissent savent que je n’ai rien jeté !) : je récupère l’aluminium, le bois, le plexy… Je redécoupe et j’adapte !
J’ai également transformé une armature de table en deux armatures de banquette…
Mais au delà du côté récupération, il y a une approche globale pour limiter les pertes.
Il a fallu acheter des tubes d’aluminium pour construire les cabines car même en récupérant on n’en avait pas assez. Et là quand on est face à tous les tubes qu’il faut couper aux bonnes dimensions, on a plusieurs options. La plus rapide est de régler la machine pour une taille donnée, de couper tous les morceaux de cette taille et de passer à la suivante.
Moi je préfère calculer pour limiter les pertes. Donc je cherche la meilleure combinaison pour une tube donné. Du coup les tailles sont très différentes. C’est plus long. Mais je n’ai presque pas de perte.
Car les pertes ont été :
– fabriquées;
– transportées;
puis une fois qu’elles sont jetées :
– à nouveau transportées;
– recyclées/détruites selon les cas.
Beaucoup d’énergie pour rien.
Du coup à chaque fois que ce soit pour un tube, une planche de bois, n’importe quoi, j’essaye de voir comment utiliser au maximum la ressource !
Au final, sur les tubes d’aluminium de 6m de long (25 tubes), j’ai eu au maximum 10cm de chute par tube, soit 1,6% max 🙂
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